Je soutiens l'association



Je donne

Vous pouvez bénéficier d'une réduction fiscale de 66% sur ce don.
Vaccination pour 9 enfants contre 6 maladies évitables 25€
Soigner un enfant de malnutrition 35€
Soigner un enfant de la déshydratation et la diarhée 45€
Trois boîtes d'antipaludique 65€
Plus de détails sur les dons

Je soutiens l'association

Virus Ebola : CARE mène des mesures de prévention en Sierra Leone et au Liberia

L'ONG CARE est profondément préoccupée par la propagation du virus Ebola en Afrique de l'Ouest et travaille en étroite collaboration avec les autorités sanitaires de la région afin d'aider à sensibiliser le public aux mesures de prévention et mettre fin à cette épidémie.

L'épidémie actuelle est la plus meurtrière provoquée par la fièvre hémorragique du virus Ebola, ayant ôté la vie à plus de 1000 personnes. Grace à son implantation dans les communautés de Sierra Leone et du Liberia, CARE sensibilise les populations sur les mesures d'hygiène à prendre pour réduire les risques de transmission du virus. En Sierra Leone, CARE a distribué 1650 affiches de prévention dans les districts de Kambia, Tonkolili, Bombali et Koinadugu. CARE met aussi en application les mesures d'hygiène préventives prodiguées par le gouvernement, comme le lavage des mains, au sein de ses bureaux, de ses écoles et autres lieux de rencontres. Le virus Ebola met également en péril les moyens de subsistance des communautés les plus vulnérables, leur empêchant d'avoir accès à des ressources financières et vitales. CARE et ses partenaires ont dû provisoirement interrompre certains programmes tels que les formations agricoles, les séances de sensibilisation ou d'information ainsi que les réunions des Associations Villageoises d'Epargne et de Crédit.

Care lutte contre ebola

Qu'est ce que le virus Ebola

Le virus Ebola est un virus appartenant à la famille des Filoviridae (filovirus), qui regroupe des virus à l'apparence filamenteuse caractéristique. Il appartient à l'ordre des Mononegavirales (mononégavirus), regroupant les virus à ARN monocaténaire à génome linéaire non segmenté à polarité négative. Il s'agit d'un virus du groupe V de la classification de Baltimore. Chez l'homme et les autres primates, ce virus provoque la maladie à virus Ebola, une fièvre hémorragique virale aiguë affichant un taux de létalité pouvant atteindre 90 % et pour laquelle il n'existe aucun traitement ; le recours à certains traitements expérimentaux tels que le ZMapp et l'avigan (favipiravir) a cependant été envisagé devant l'urgence de l'épidémie de 20142. Des chauves-souris frugivores de la famille des ptéropodidés constituent vraisemblablement le réservoir naturel du virus Ebola.

Compte tenu de sa nature particulièrement dangereuse, ce virus ne peut être manipulé qu'au sein de laboratoires P4, ou BSL-4, conçus pour prévenir les risques de contamination par accident ou à la suite d'actes de malveillance (bioterrorisme).

Le virus Ebola a été nommé ainsi en référence à une rivière passant près de la ville de Yambuku, dans le nord de la République démocratique du Congo, alors appelé Zaïre. C'est à l'hôpital de cette localité que le premier cas de fièvre hémorragique Ebola fut identifié, en septembre 1976 par le médecin belge Peter Piot de l'Institut de médecine tropicale d'Anvers3,4, annonçant une première épidémie qui allait alors toucher 318 personnes et en tuer 280.

Modes de transmission

Le contact direct avec les liquides organiques (sang, sperme, cyprine, excrétions, salive) d’une personne infectée est la principale voie de contamination interhumaine. Les risques de propagation parmi le personnel hospitalier sont très élevés, particulièrement si la stérilisation du matériel n’est pas assurée. Dans les zones endémiques, des manques en matière d'hygiène et de sécurité ont causé la mort de plusieurs médecins et infirmiers lors d'épidémies et favorisent les contaminations nosocomiales. La transmission du virus peut aussi s’effectuer par contacts étroits du malade avec ses proches. On entend par contacts étroits des contacts directs avec les liquides organiques d’une personne infectée, qu’elle soit vivante ou décédée. Les rituels funéraires de certains peuples d'Afrique centrale, consistant à laver le corps, puis à se rincer les mains dans une bassine commune, ont souvent favorisé la propagation du virus à travers la famille et les amis du défunt. Des cas de transmission par le sperme se sont déjà produits jusqu’à sept semaines après la guérison clinique du malade. La transmission peut se produire chez des personnes ayant manipulé des primates infectés par le virus, morts ou vivants : cas des singes, probablement du genre Cercopithecus, vendus comme viande de brousse sur les marchés en République démocratique du Congo. Lorsque les chauves-souris frugivores sont particulièrement abondantes, comme à Abidjan, et où elles sont un gibier très prisé, cet animal devient une source grave d'infection. Sous des conditions expérimentales, le virus arrive également à se propager par des gouttelettes ou des particules aérosol.

Symptômes

La maladie à virus Ebola se caractérise par une soudaine montée de fièvre accompagnée d’asthénie, de myalgie, de céphalées ainsi que de maux de gorge. Débutent ensuite les diarrhées, les vomissements, les éruptions cutanées et l’insuffisance rénale et hépatique. Des hémorragies internes et externes surviennent ensuite, suivies du décès par choc cardio-respiratoire dans 50 à 90 % des cas. Les signes hémorragiques peuvent être très frustes à type d’hémorragies conjonctivales. Elles peuvent aussi être profuses à type d’hématémèse et de melæna. La contagiosité des malades est donc très variable bien qu’il ne suffise que de 5 à 10 particules virales d'Ebola pour déclencher une amplification extrême du virus dans un nouvel hôte. La durée d’incubation (le temps écoulé entre l’infection et l’apparition des symptômes) varie de 2 à 21 jours mais elle est dans la plupart des cas de 4 à 9 jours46. Le décès survient dans un tableau de choc avec défaillance multi-viscérale, au bout de 6 à 16 jours38. Les cas non mortels peuvent entraîner des séquelles neurologiques, hépatiques ou oculaires. L'espèce ebolavirus Zaïre semble plus dangereuse que l'espèce ebolavirus Soudan, avec une mortalité atteignant 60 à 90 % des cas38.

Traitement

La maladie causée par le virus est fatale dans 20 % à 90 % des cas49. Cette large différence est due au fait que le virus Ebola est particulièrement dangereux en Afrique, où les soins sont limités et difficiles à fournir aux populations. Si le virus ne dispose d'aucun traitement spécifique, de nombreux traitements symptomatiques (réanimation, réhydratation, transfusion...) peuvent permettre d'éviter le décès du patient50. Un vaccin vivant atténué expérimental donne des résultats encourageants chez le singe51. Il a été administré en mars 2009 à une chercheuse travaillant sur le virus, après une possible contamination accidentelle. L'évolution en a été favorable52. D'autres pistes sont en cours d'exploration chez l'animal : utilisation d'une protéine inhibitrice d'un facteur de la coagulation53 ou inhibition de l'ARN polymérase virale par des ARN interférents54. Un sérum, composé d'anticorps monoclonaux produits par des plants de tabac PGM appelé ZMapp55 de la firme américaine Mapp Biopharmaceutical, est administré avec succès, de façon expérimentale en août 2014, sur deux patients américains infectés. Et les États-Unis ont partiellement levé des restrictions sur un autre traitement expérimental de la société canadienne Tekmira, mais sa mise sur le marché pourrait prendre plusieurs mois. Les japonais ont eux aussi un traitement expérimental qui fonctionnerait sur le virus Ebola même 6 jours après infection et ce sur les souris, les tests sur les primates n'ont pas encore été faits et le Nigeria devrait bientôt recevoir un petit stock de ce produit utilisé pour traiter la Grippe et qui fonctionne sur la Fièvre du Nil, la Fièvre Jaune et la Fièvre Aphteuse.

Care lutte contre ebola

CARE

Fondé en 1945, CARE est l'un des plus grands réseaux humanitaires mondiaux, apolitique et non confessionnel.

Qui sommes-nous ?

CARE regroupe 14 pays membres qui travaillent ensemble pour la mise en œuvre chaque année de plus de 1000 projets d'urgence et de développement dans le monde.

Les pays membres sont l'Allemagne-Luxembourg, l'Autriche, l'Australie, le Canada, le Danemark, les Etats-Unis, la France, l'Inde, le Japon, la Norvège, les Pays-Bas, le Pérou, le Royaume-Uni et la Thaïlande.

Il existe également 72 bureaux terrain qui mettent en œuvre les projets soutenus par les membres.

Quelle est la mission de CARE ?

Un objectif : en finir avec l'extrême pauvreté

Le réseau humanitaire CARE s'attaque aux causes profondes de la pauvreté en menant des programmes d'éducation, de sécurité alimentaire, d'accès à l'eau potable, de santé, d'activités génératrices de revenus...

Dans tous ses programmes, CARE porte une attention particulière à la condition des femmes, premières victimes de la pauvreté dans le monde et pourtant actrices incontournables d'un développement durable.

En 2013, CARE est venu en aide à 97 millions de personnes dans 87 pays en Afrique, Asie, Amérique Latine, Europe de l'Est et au Moyen-Orient...

Care France

15/09/2014 - Actualité

Cameroun. CARE soutient les réfugiés centrafricains Fuyant la flambée de violences qui ravage leur pays, plus de 120 000 Centrafricains ont trouvé refuge au Cameroun. CARE leur apporte un accès à l'eau et à l'assainissement ainsi qu'un soutien psychosocial.

14/09/2014 - Actualité

Gaza. La réponse à l'urgence doit prendre en compte le long terme La dernière crise entre Gaza et Israël a laissé près de 100 000 Gazaouis sans maison. Les systèmes d'approvisionnement en eau, d'irrigation des cultures et les modes de production ont subi d'importants dommages. La reconstruction de Gaza va être longue. Pour l'ONG CARE, il est indispensable que l'action des humanitaires et de la communauté internationale pose les bases d'un développement économique durable.

11/09/2014 - Actualité

Mobilisation citoyenne pour le climat le 21 septembre Le Sommet des Nations Unies sur le Climat se tiendra le 23 septembre 2014. L'ONG CARE y sera présente et participe à la mobilisation citoyenne qui aura lieu le 21 septembre. Vous aussi, vous pouvez participer aux marches pour le climat organisées dans plus de 800 villes du monde.

10/09/2014 - Actualité

Virus Ebola. CARE participe à la prévention de la propagation du virus Depuis plusieurs mois, le virus Ebola fait des ravages en Afrique de l'Ouest et a causé la mort de plus de 2 000 personnes. Cette épidémie est la plus meurtrière depuis la découverte du virus en 1976. Chaque jour, de nouvelles victimes sont dénombrées et la situation au sein des pays touchés devient de plus en plus complexe. Les équipes de CARE participent à la prévention de la propagation du virus.

09/09/2014 - Actualité

Roumanie. Le succès d'un projet pilote pour réunir les enfants placés en institution et leur famille En Roumanie, un projet pilote mis en place par CARE et son partenaire SERA a permis la réintégration dans leurs familles de 184 enfants placés dans les institutions. Cécile Tissot, responsable des programmes Roumanie chez CARE France, revient sur les enjeux et réussites de ce projet, désormais dupliqué dans d'autres départements.